Abstract:
L’accélération des cadences de travail imposées par les producteurs exige de trouver des moyens et des techniques nécessaires pour améliorer rapidement les temps de prise et de durcissement du béton ainsi que sa résistance à la compression au jeune âge. Cela nécessite évidement des moyens qui permettent d’augmenter cette résistance.
L’optimisation à court terme des opérations de construction sur chantier telle que le décoffrage, passe d'abord par un travail de formulation : choix du ciment, du rapport E/C, des adjuvants, des additions minérales, etc, et nécessite la connaissance de la résistance du béton dans l'ouvrage.
La température de cure a un rôle majeur sur le développement des propriétés mécaniques du béton. Au jeune âge, tout montre que c’est simplement l’augmentation du degré de réaction qui est responsable des résistances plus élevées à haute température. Dans ces conditions, il est clair que la résistance à court terme, mesurée sur des éprouvettes normalisées, n’est généralement pas représentative de la résistance du béton dans l'ouvrage.
Des nouvelles notions telles que l’énergie d’activation et l’âge équivalent, permettent de prendre en considération l’effet de la température sur l’avancement des réactions d’hydratation du ciment, et une nouvelle technique de la maturométrie permet d’évaluer la résistance du béton à court terme en tenant compte de l’énergie d’activation et l’âge équivalent, donc l’effet couplé de la température et du temps sur la résistance d’un béton. Tous ces points et ces paramètres qui influent sur la résistance du béton au jeune âge sont les objectifs de notre recherche.
