Etude de l’effet cicatrisant des plantes Centaurea acaulis et Argania spinosa sur les plaies cutanées chez les rats diabétiques

Abstract

La peau est la première défense du corps humain contre les agressions. La destruction cutanée peut être d'origine diverse : traumatique, infectieuse, chirurgicale, diabétique,…un ensemble des phénomènes de réparation tissulaire met en jeu de nombreux processus cellulaires et moléculaires nommé la cicatrisation. Le diabète perturbe le processus cicatriciel et est responsable de complications. En effet, le pied diabétique, un défaut de cicatrisation, représente la complication la plus sérieuse pour les diabétiques. Dans notre travail, nous avons induit le diabète sur des rat Wistar albinos par injection IV du Streptozotocine (60 mg/kg). Puis nous avons provoqués des plaies cutanées par incision. Les paramètres de l’état général (poids) , celle du diabète(glycémie) ainsi que celui de la cicatrisation (surfaces des plaies) ont été suivis à J0 ;J3 ;J6 ;J9 ;J12 et à J15.Les glycémies des animaux diabétiques D, DHA et DCA ont augmenté de 580% et 480% respectivement, comparées à celle du groupe T. L’application d’huile d’A spinosa et l’extrait de la plante de C acaulis, présentent un effet favorable sur la cicatrisation chez les diabétiques. On note une amélioration de la cicatrisation des groupes DHA (T50% DHA = 6,5 jours) et le groupe DCA (T50% DCA = 6,5 jours) contre le groupe D (T50% D = 9 jours).