Regard croisé sur les expériences Algériennes et Ougandaises de modernisation du système de paiement

Abstract

Le développement de la technologie dans touts les secteurs économiques a amené les autorités bancaires en Afrique à investir progressivement dans les technologies de l'information et de communication (TIC). A partir de l'année 2006, les pays africains se sont engagés, sur les plans techniques et financiers avec la banque mondiale, dans la modernisation de leurs systèmes de paiement. Aujourd'hui les transactions financières sont directement touchées à la source par le processus " électronique ", en effet, la mise en place d'un nouveau système de paiement accompagnée par la naissance des cartes et de télépaiement. Les systèmes de paiement Africain ont connu d'importants mutations ainsi son efficacité ; mais l'introduction des nouvelles technologies ont au même temps amène des effets contradictoires, elle est le cœur des nouveaux risques lieux aux systèmes de paiement. Les résultats de nos analyses, basées sur un questionnaire établi et distribué aux différents agents économiques (les banquiers, les enseignants, les médecins et les avocats, les entrepreneurs et les commerçants, les retraités et les sans emploi et les étudiants) au niveau de la wilaya de Bejaia (Algérie) et à Kampala (Ouganda) montre que le développement des cartes interbancaires et des chèques normalisés en Algérie et en Ouganda est encore irréalisable. Notre échantillon est de 100 personnes qui ont été choisies par catégorie socio professionnelle dont aux 50 en Ouganda et 50 en Algérie, indique que le faible niveau de développement de ces deux économies et l'absence de culture bancaire et la réticence au changement semble être les éléments principal pour réussir la promotion des CIB et des CN.