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Dans cette étude, nous nous sommes intéressés à la plante médicinale Eriobotrya japonica, qui
représente un arbre fruitier appartenant à la famille des rosacées, très connue pour ses diverses
vertus thérapeutiques. La première partie de cette étude concerne l’analyse phyto-chimique
qualitative et quantitative des différents extraits d’Eriobotrya japonica. Ainsi, la plante s’est révélée
riche en phénols totaux (23,46 ± 4,36 et 126,2 ± 3, 64 mg EAG/g d’extrait) et en tanins condensés
(0 à 104,58 ± 5,3 mg EC/g d’extrait). En revanche, les teneurs en flavonoides sont faibles. En outre,
le screening phyto-chimique a laissé apparaitre la présence de terpénoïdes, de tanins, d’alcaloïdes,
de saponines, de mucilages, de glycosides cardiaques ainsi que des flavonoïdes et des
anthocyanines. La deuxième partie consiste en l’étude de l’activité anti-oxydante par deux tests
(activité scavenging des deux radicaux DPPH• Et ABTS•+). Effectivement, les feuilles du néflier ont
montré une très forte activité anti-oxydante (% d’inhibition du DPPH = 97,19 ± 0,16 % ; %
d’inhibition de l’ABTS = 95,1 ± 3,76 %). De plus, le test de toxicité a confirmé l’innocuité des
feuilles du néflier sur les globules rouges humains. Quant à l’activité anti-inflammatoire in vitro,
Eriobotrya japonica a exhibé une activité anti-hémolytique très élevée (92,57 ± 2,35 %). Ceci, nous
incite à entreprendre des investigations scientifiques plus poussées, afin de mieux exploiter les
propriétés biologiques de notre plante. |
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