Abstract:
Ce travail est une tentative de compréhension du fonctionnement du mécanisme de gouvernance au sein de l'entreprise, plus précisément de l'entreprise bancaire. Cette dernière s'avère, de la par la sensibilité particulière de son activité, être l'espace par excellence ou l'ensemble des participant devraient concerter leur implication dans le but de créer un climat de prise de décision équilibré à l'abri de tout abus de quelque nature que ce soit. Parmi les participants, le salarié s'avère être l'acteur le plus important pourtant le moins consulté dans les questions de gouvernance. En Algérie, cette problématique semble se manifester de manière encore plus sévère. Considéré comme l'élément consultative de second plan, le salarié de la banque Algérienne, à défaut d'imposer sa volonté, doit sans cesse lutter pour se faire entendre. Ceci ne passé pas sans heurts à l'équilibre et au bon fonctionnement du système dans son ensemble. Par conséquent, il s'avère légitime de s'interroger sur l'importance mais aussi et surtout sur la manière dont le salarié participe à la gouvernance à travers notamment l'organe de direction qui est le Conseil d'Administration.